Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
NATURE & BIO
NATURE & BIO
Publicité
Archives
NATURE & BIO
Newsletter
8 avril 2022

HÂTE D'ÊTRE À DEMAIN > CHANEE

CHANEE

RÉSUMÉ :

Je n'ai pas peur de l'avenir, à l'heure où l'éco-anxiété tétanise les jeunes générations. Je me bats depuis vingt-quatre ans, en Indonésie, pour protéger l'environnement.

Je suis, tous les jours, confronté aux ravages de la déforestation et des trafics d'animaux, et pourtant je continue de regarder devant. Je me refuse à être pessimiste. Je ne nie pas les challenges environnementaux face à nous.

Bien au contraire, ce sont eux qui me motivent pour aller de l'avant. Je mène des projets de "conservation active" . Celle qui apporte des résultats concrets, au contraire de celle, "passive" , qui se contente de publier des rapports.

Je porte un oeil critique sur les rapports des grandes ONG, sur la médiatisation des problèmes environnementaux et sur les études parfois biaisées allant (sans cesse) dans le sens d'une prochaine apocalypse.

Ils découragent et dépriment les jeunes générations, en faisant l'impasse sur les bonnes nouvelles. Et pourtant il y en a !

Dans "Hâte d'être à demain, Pour continuer à sauver...", le défenseur de la faune sauvage revient sur son combat, les efforts qu'ils mènent sur le terrain et surtout sa volonté à continuer d'agir pour préserver les parcelles de forêt et les animaux qu'il croise sur sa route. Une volonté qui ne semble pas l'avoir quitté après plus de vingt ans passés sur le terrain.

CHANEE1

Une passion née dès l'enfance

Cette passion pour les singes, Chanee - Aurélien Brulé de son vrai nom - ne sait plus bien comment elle est arrivée. Sa fascination pour les gibbons, en revanche, c'est à l'âge de 12 ans qu'elle est née, en se rendant dans un parc zoologique du sud de la France. "J’ai passé du temps à les observer, à essayer de les comprendre avec mes yeux d’enfant", se souvient-il.

Loin de se satisfaire de cette captivité, le jeune Aurélien rêve alors de partir voir les primates évoluer dans leur milieu naturel. C'est finalement à 18 ans qu'il saute le pas en s'envolant jusqu'en Thaïlande. Un premier voyage qui fait l'effet d'une "claque", confie-t-il. "Parce que je me rends compte que j’ai tout à apprendre".

Ces gibbons sont "complètement différents des animaux que j’ai pu observer dans les parcs zoologiques". Après trois mois en Thaïlande, il revient en France. Pour repartir peu après, cette fois-ci en Indonésie. "Ça a été une évidence pour moi : il fallait non seulement que je reparte mais que je reparte là où il semblait y avoir beaucoup plus de soucis pour les gibbons et pour la forêt".

Car ce n'est pas seulement le monde des gibbons que le jeune homme a découvert en Asie, c'est aussi la réalité de la déforestation et de ces étendues qui disparaissent au profit de l'industrie de l'huile de palme, du bois, du charbon ou de la pâte à papier. Très vite, la volonté de protéger les gibbons s'est ainsi accompagnée de celle de préserver leur habitat menacé de disparition.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité